Comment passer de ça
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à ça
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Dans une autre vie, j’ai dû être récupérateur de n’importe quoi.
Le gaspillage me gave et j’aime donner une autre vie à des machins sans importance. En l’espèce j’ai récupéré des chutes diverses de dallages variés. En conséquence, je ne sais pas trop à quelle type de pierre je m’attaque.
En quelques séances, vous allez voir Continuer la lecture de Que dalle, c’est pas rien ! →
Une histoire de petits morceaux
Conséquence de la coupe à la meuleuse, des chutes de marbre avec une ou plusieurs coupes nettes sont mises de côté le temps de traiter les sujets précédents. Et la découverte de la colle cyanoacrylate et de ses vertus me donne des idées pour explorer une nouvelle direction de travail. Pour la faire courte, j’ai mis en six vues le montage d’Abstract Trio 0415.
OK c’est du Couper/Coller, mais il ne faudrait pas oublier les deux P qui prennent un temps fou Poncer / Polir.
Et maintenant quatre vues du travail terminé (Vous noterez au passage que les photos sont moins grandes quand vous cliquez dessus pour les afficher. Elles sont en 1200x 1200 maxi)
Abstract Trio 0415 – Etat final
Dimensions globales 13x6x16. Les morceaux tiennent bien en place. J’arrive à soulever l’ensemble en le prenant par l’une des petites pièce triangulaires supérieures. Néanmoins je ne recommande pas de faire ça trop souvent car j’ignore encore comment ce type de collage vieillit dans le temps.
Avec l’hiver, l’activité en extérieur ou au froid se réduit ! Je voulais une technique pas (trop) salissante à pratiquer en intérieur. Pas de poussière, peu de déchets, le papier mâché permet de recycler les vieux canards que j’empile au cours des semaines. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est écologique, mais au moins c’est du réemploi jusqu’au bout.
J’ai trouvé une recette là chez Jonni Good qui semble être la référence outre-atlantique.
J’ai préparé une bonne quantité de papier mâché mais le résultat ne me paraît pas convaincant pour l’instant. Mon mélange est resté trop imprégné d’eau, d’où une difficulté á le faire tenir sur des structures verticales ! Je n’arrive pas à travailler avec des gants et j’ai donc les doigts pleins d’encre d’imprimerie. Beurk !
Sur des structures (trop) légères et (mal) arrimées à une base cartonnée, j’ai commencé à monter ma pâte pour ébaucher mes sculptures.
Premier constat : ma pâte est trop humide et donc trop lourde pour tenir correctement. Même un coup de sèche-cheveux n’améliore pas la situation. Demain, je passerai un coup de décapeur thermique pour accélérer le séchage et tenter de rattraper le coup.
Deuxième constat : je me suis planté sur la texture de la pâte, il y a des grumeaux et de gros morceaux de papier. De ce fait, des fissures apparaissent dès la pose. Les différents bouts de pâte ne se solidarisent pas entre eux. Après séchage, la rétractation risque de laisser des morceaux de structure à nu. Ça peut se rattraper en rajoutant une couche de pâte fine aux endroits menacés.
Pour résumer, je dois atteindre les objectifs suivants (listés par ordre d’importance)
Une pâte à texture homogène
Une pâte moins humide et plus chargée en colle
Une pâte plus blanche ( moins d’encre et plus de colorant blanc)
Rédigé avec un IPad.
De l'art de s'abimer les doigts en créant des trucs que vous pouvez ne pas aimer.