Conséquence de la coupe à la meuleuse, des chutes de marbre avec une ou plusieurs coupes nettes sont mises de côté le temps de traiter les sujets précédents. Et la découverte de la colle cyanoacrylate et de ses vertus me donne des idées pour explorer une nouvelle direction de travail. Pour la faire courte, j’ai mis en six vues le montage d’Abstract Trio 0415.
OK c’est du Couper/Coller, mais il ne faudrait pas oublier les deux P qui prennent un temps fou Poncer / Polir.
Et maintenant quatre vues du travail terminé (Vous noterez au passage que les photos sont moins grandes quand vous cliquez dessus pour les afficher. Elles sont en 1200x 1200 maxi)
Abstract Trio 0415 – Etat final
Dimensions globales 13x6x16. Les morceaux tiennent bien en place. J’arrive à soulever l’ensemble en le prenant par l’une des petites pièce triangulaires supérieures. Néanmoins je ne recommande pas de faire ça trop souvent car j’ignore encore comment ce type de collage vieillit dans le temps.
Suite à un échange avec une de mes honorables correspondantes (merci Nadège), je montre un gros plan de la surface de PM 001
C’st pris en vue plongeante de trois quart arrière, avec le cou, l’épaule droite et le haut du dos.
Le mélange n’est délibérément pas homogène avec des traces du bleu qui tirent le gris vers une teinte plus agréable qu’un gris neutre. A gauche on voit aussi des traces de noir.
L’éclairage rasant (notamment en bas à droite) laisse voir l’aspect de la surface où se superposent les effets liés à
la texture du papier mâché recouvert du papier de soie
l’application grossière du gesso
la peinture “à sec” due la teinte grise, qui n’a pas accroché partout.
Ca c’était pour l’art….
Pour le cochon, je mets une petite vidéo de l’autre sujet (PM 002) qui donne une vision 360° de la chose. C’est un premier essai réalisé en image par image avec un iPhone et un iPad.
Je vais réaliser progressivement des 360° de l’ensemble de mes travaux car la sculpture est une affaire de volume et la photo ne rend jamais qu’une face à la fois. Ceci est évidemment frustrant tant pour vous qui me faites le plaisir de découvrir mon boulot que pour moi, qui éprouve des difficultés à le mettre en valeur.
Next step : Mettre en place une galerie (sans les posts).
Dans l’épisode précédent http://www.elzede.com/?p=259 , j’ai commencé à analyser mes expériences sur cette matière.
La fabrication de la pâte est un processus long (et salissant, à cause de l’encre d’imprimerie). La difficulté est d’arriver à obtenir une pâte la plus sèche possible et la plus homogène possible avant mise en oeuvre.
Dans le sujet réalisé là http://www.elzede.com/?p=324, comme dans la réalisation ci-dessous,
outre les soucis de structure trop légère déjà évoqués, ma pâte était trop humide avant d’être mélangée à de la colle à tapisserie et de la peinture vinylique blanche. Le sèche-cheveux, puis le décapeur thermique sont mis à contribution pour arriver à terminer les sujets dans un délai raisonnable.
Sur des petits volumes de pâte, l’objet a un aspect granuleux après séchage. Dans le présent sujet, j’ai réutilisé du papier de soie blanc pour gommer les grosses inégalités de surface. Les meubles sont sauvés et le résultat est celui-ci.
Une couche de gesso prépare le fond pour un passage de peinture acrylique. Le fond est blanc et la surface rappelle un matériau martelé.
Après le passage de “à sec” du mélange gris-bleu, j’obtiens le résultat suivant
Et une fois le socle peint avec le même mélange le résultat final est ici.
Suite à mon constat d’hier, la rage m’a pris et j’ai repris ce matin le grand sujet en cours. Effectivement, il était très humide et montrait des fissures un peu partout, laissant parfois l’armature à nu.
Dans ma valise à merveilles, j’ai trouvé une sorte de papier de soie blanc et très léger. Ça ressemble au papier qu’utilisent les bijoutiers ou les joailliers.
Côté plus,
la finesse du papier permet de bien adhérer à toutes les anfractuosités du sujet,
la blancheur masque le côté “sale” de la pâte et homogénéise l’aspect d’ensemble,
la longueur des fibres redonne de la cohérence au sujet.
Côté moins,
le papier se déchire très facilement dès qu’il est imprégné de colle. Il faut donc en poser soigneusement, mais rapidement, plusieurs couches et de préférence en entourant plusieurs fois les morceaux à recouvrir, façon momie égyptienne.
Pour terminer, j’ai passé mon sujet au four (température 40°) afin d’accélérer le séchage. Excellente idée, sauf que je l’ai oublié dans le four et que le papier a commencé à dorer !! Pas dramatique car j’envisage de passer un coup de Gesso blanc opaque sur tout le sujet avant de le peindre.
Dans la foulée, je l’ai remonté sur un socle plus propre.
Rédigé avec un IPad.
De l'art de s'abimer les doigts en créant des trucs que vous pouvez ne pas aimer.