Petite remise en route après des mois d’interruption de l’édition de posts. Je reviens sur un truc commencé en 2018 et qui devrait – peut-être – être terminé cette année 2020.
En partant d’un dessin simple, construction d’une forme en carton et pose de mat de verre enduit d’une résine colorée sur le fond et les parois
L’intérieur après séchage est brut de fonderie = crade
Après démoulage, on a une face quasi plane mais avec plein de défauts.
Il faut faire l’autre face. Et là petit souci lié à une absence d’anticipation. je ne peux pas faire l’autre face avec la même technique que la première.
Donc ma solution consiste à remplir la forme avec du polyuréthane puis à le recouvrir avec le stratifié.
La première face porte des traces de coulure est morceaux du moule (défaut d’isolation du support)
Polyuréthane en place. C’est tout sauf régulier.
Petit rasage au cutter et basta.
Après pose du mat de verre sur le polyuréthane, j’ai une forme complète qui ne me satisfait pas, pour cause d’aspect irrégulier.
On est en juillet 2018
Verdict 2 ans de mise à l’écart.
Dans un prochain article, je vous montrerai le travail de 2020.
Conséquence de la coupe à la meuleuse, des chutes de marbre avec une ou plusieurs coupes nettes sont mises de côté le temps de traiter les sujets précédents. Et la découverte de la colle cyanoacrylate et de ses vertus me donne des idées pour explorer une nouvelle direction de travail. Pour la faire courte, j’ai mis en six vues le montage d’Abstract Trio 0415.
OK c’est du Couper/Coller, mais il ne faudrait pas oublier les deux P qui prennent un temps fou Poncer / Polir.
Et maintenant quatre vues du travail terminé (Vous noterez au passage que les photos sont moins grandes quand vous cliquez dessus pour les afficher. Elles sont en 1200x 1200 maxi)
Abstract Trio 0415 – Etat final
Dimensions globales 13x6x16. Les morceaux tiennent bien en place. J’arrive à soulever l’ensemble en le prenant par l’une des petites pièce triangulaires supérieures. Néanmoins je ne recommande pas de faire ça trop souvent car j’ignore encore comment ce type de collage vieillit dans le temps.
En quelques photos un sujet traité en parallèle du PM004 qui m’a posé tant de problèmes d’équilibrage (voir ici ), et qui s’est mieux passé. Un vrai régal !!
Même technique de préparation, de montage et de réalisation générale. Mais l’idée est de partir d’une spirale et de l’équilibrer en renforçant le pied et la liaison avec le socle.
Ce dernier est toujours en carton-bois et se gondole dès qu’il est humidifié par la pose de bandes de papier mâché.
L’ensemble est suffisamment léger pour tenir de façon très stable. Comme quoi des fois, ça peut chémar !
Sur la deuxième photo (cliquez pour agrandir ) on voit bien l’épaisseur du pied (et le léger cintrage du socle).
Mais au final, l’ensemble est proche de mon idée de départ.
Par contre j’ai changé la mise en couleur.
La totalité du support est recouverte d’un aplat gris-bleu. C’est le mélange utilisé sur les modèles précédents lors des brossages à sec. Cette fois ci, l’aplat va servir de fond.
Sur cet aplat, je brosse, à sec, une peinture à reflets métalliques argent. De loin, cela donne l’impression d’un support réalisé en métal. c’est assez bluffant.
Le personnage est peint en blanc.
Et un gros plan pour se mettre la tête au clair. On voit mieux comment la lumière accroche la surface du papier.
Quant au titre, c’est évident puisque c’est fait avec essentiellement des matériaux de récup. Réaliser un vrai bronze revient à quelques centaines/milliers d’euros. Réaliser le même sujet en acier devrait revenir à une dizaine d’euros et je vais, d’ailleurs, y réfléchir.
NOTA – pour les curieux de la technique, sous les bandes de papier de soie qui recouvrent le tout, il y a de la ouate de cellulose mélangée de colle à papier peint. La ouate de cellulose est une matière dont je reparlerai, car j’expérimente divers sujets avec.
De l'art de s'abimer les doigts en créant des trucs que vous pouvez ne pas aimer.