Sculpture, Modelage, tout est affaire de volumes.
La taille consiste à enlever de la matière. Le modelage travaille dans l’ajout. Le papier mâché des épisodes précédents joue aussi sur l’ajout de matière autour d’une ossature ou d’une forme de base.
En poussant le concept plus loin, je suis parti sur la pose de papier (pas mâché, mais bien encollé) sur des formes en polyuréthane.
La méthode de base est simplissime. Je balance de la mousse de polyU dans des bouteilles plastiques, histoire d’avoir des blocs à peu près réguliers. Je passe les détails de mise en oeuvre de la mousse car ça relève du bricolage de maçon ou de plâtrier.
En taillant aux cutters (différents modèles sont utiles) le bloc, j’obtiens la forme recherchée.
Cela fait, yapuka poser du papier encollé sur la forme en question? Mon choix se porte sur du papier de soie (aussi appelé papier mousseline – 18 grammes le mètre carré ).
Quand c’est bien sec, une couche de gesso permet de constituer un fond qui accrochera la peinture sans qu’elle se perde dans la mousse.
S’ensuit une mise en peinture avec de l’acrylique. et selon les choix, les résultats sont divers et variés.
Pour la forme de cet article, j’ai choisi de passer un mélange irrégulier de noir et de blanc pour recréer l’illusion d’un marbre très moucheté. Certains endroits ont été, de plus, recouverts d’une peinture à effets argentés. Comme tout choix, c’est discutable, mais j’assume.
Je dois mettre dans la section “Galerie” les autres vues de cette réalisation.