Ceux d’entre vous qui ont vu la galerie, ont découvert une série de masques.
Aujourd’hui je vais vous présenter le making of de l’un d’entre eux : le masque bleu
La recette est simple
Je pars d’une matrice en plastiline que je travaille par modelage.
Ici la matrice est un positif, ce qui par la suite va se révéler ne pas être la meilleure option.
Sur cette matrice, je pose en la pressant fortement une couche de cellulose humidifiée et imprégnée de colle à papier. Normalement cela devrait donner une forme sympa.
Quand c’est sec, je sépare le forme en cellulose de sa matrice. C’est simple avec une lame flexible en jouant sur la souplesse relative de la plastiline. Là où il y a des contre-dépouilles, la lame ne passera pas. Il faut donc espérer que le masque soit assez rigide pour pouvoir le décoller de sa matrice.
Le recto du masque n’est pas génial… aspect grumeleux et irrégulier … alors que le verso qui adhérait à la matrice est beaucoup plus lisse et régulier. Normal et logique. Tant pis, on en apprend toujours.
Je recouvre le masque de papier de soie humidifié et gorgé de colle à papier. Avec un pinceau à pochoir le papier se fond dans toutes les crevasses et aspérités. De plus j’obtiens une surface qui sera plus plaisante à travailler lors de la mise en peinture.
Quand tout est bien sec, (y compris en profondeur – soit quelques jours de beau temps) je passe un coup de vernis incolore sur le papier de soie pour éviter que la peinture ne le détrempe.
Petit temps de séchage.
Puis je passe à la mise en couleur. Là les goûts et les couleurs …
Une couche de bleu primaire avec une goutte de noir pour l’assombrir donne une base .
Puis une couleur argentée passée en semi-sec permet de donner de reflets métalliques à l’ensemble.
A vous de juger.
PS Vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand format
A suivre :
une forme – n masques
du masque simple aux variantes décalées
cartons d’oeuf vs. papier de soie